LES STANDARDS DE BEAUTÉ SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
La mode émerge comme phénomène de société à la fin du Moyen Âge dans la bourgeoisie. Aujourd’hui avec l’évoluation de la technologie, les tendances deviennent des standards de beauté imposés par les réseaux sociaux. En effet, les plateformes médiatiques telles qu’Instagram, Facebook, Snapchat adoptent des filtres qui changent le visage de ses utilisateurs. Ces filtres amènent même les adolescentes à souhaiter changer leur apparence. Ainsi, les plateformes médiatiques trop souvent instaurent des standards de beauté engendrent des problèmes physiques et psychologiques chez les jeunes adolescents.
L’image corporelle
L’idée du physique parfait est instaurée autant chez les filles que chez les garçons. Malgré plusieurs études, les femmes vivent plus d’insécurité face aux standards de beauté. La femme est idéalisée avec des formes corporelles telles que des hanches larges, des fesses rondes , un ventre plat, des seins remontés et un visage parfaitement dessiné. Du côté de l’homme, ce sont l’ensemble des muscles du corps qui sont modelés à la perfection. Instagram est la plateforme idéale pour expliquer ce phénomène. Selon Dre Stéphanie Léonard et de Dre Léonie Lemire Théberge, toutes deux psychologues, mentionnent: «Les différents médias nous bombardent constamment d’images et de messages qui renforcent l’importance que l’on accorde à l’apparence et le besoin de correspondre à des critères de beauté spécifiques et irréalistes ». En effet, simplement regarder des photos de personnes considérées parfaites pousse les gens à changer leur apparence.
Les filtres
Les filtres sont des outils technologiques qui favorisent la prise de décisions à vouloir changer l’apparence selon les standards. Cela dit, il y a des conséquences. Selon l’article de Dre Charlotte Gamache «L’utilisation de filtres sur ses selfies nuirait également à l’humeur et susciterait le sentiment d’être malhonnête en propageant une fausse image de soi ». Autrement dit, les réseaux sociaux sont remplis de gens qui n’admettent pas leurs défauts. Cela crée une société numérique sans imperfection. En effet, ils s’efforcent à garder l’image qu’ils veulent projeter dans les médias sociaux numériques par des techniques de maquillage ou d’autres aspects esthétiques. D’ailleurs, nous pouvons faire un parallèle sur le phénomène du Catfish. Il s’agit de tromper les utilisateurs en volant l’identité d’une personne . Ceux qui le pratiquent se sentent incapables de ressembler à la beauté idéale véhiculée sur les réseaux sociaux. Comme le mentionne l’article du Cybersmile, «Quelqu’un peut choisir de pêcher une autre personne en raison de ses propres insécurités personnelles. Ils peuvent se considérer « moches » ou « pas assez bien » et se sentir plus à l’aise d’utiliser les images ou l’identité d’une autre personne qu’ils considèrent « assez attrayante » ou « digne » ».
Problèmes d’image
Plusieurs problèmes peuvent faire surface chez les jeunes à force d’être constamment sur des plateformes médiatiques. En effet, les chercheurs ont discerné la croisse d’un manque de confiance en soi. Ces adolescents passent leur temps à se comparer et à vouloir un corps de rêve comme les influenceurs. Cet ensemble forme une énorme pression auprès des utilisateurs et provoque des problèmes majeurs tels que l’anxiété et la dépression. D’ailleurs d’autres problématiques psychologiques peuvent entrer en jeux comme le suicide, l’anorexie, la boulimie, etc. Selon l’article de Jefferson Health-Abington: « “Il y a une tonne de pression pour perfectionner votre pose de selfie et rester en forme”, a déclaré Lopacinski. “Les adolescents passent beaucoup de temps à essayer de répondre à ces attentes irréalistes et à ces images falsifiées” ».
Conclusion
Pour conclure, les réseaux sociaux poussent les gens à se questionner sur leur image corporelle. En revanche, les chercheurs ne retiennent pas seulement les aspects négatifs. Selon l’article Image corporelle et réseaux sociaux ils y retrouvent «quatre dimensions se rapportant à l’utilisation des réseaux sociaux : les interactions interpersonnelles, l’expression de soi, l’exploration et la navigation […] ». Autrement dit, les réseaux sociaux permettent d’exprimer leurs émotions ainsi que de visionner et produire du divertissement.
Rédigé par Laurie Hébert et Victoria Pepin dans le cadre du cours EDM1560 – Automne 2021 à l’UQAM.